dimanche 29 janvier 2017

Le port des marins perdus

Le port des marins perdus, par Teresa Radice & Stefano Turconi, Glénat BD, collection Treize étrange, 320 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Automne 1807. Un navire de Sa Majesté récupère au large du Siam un jeune naufragé qui ne se rappelle que de son prénom : Abel. Le garçon se lie rapidement d’amitié avec le premier officier, capitaine du navire depuis que le commandant s’est enfui avec le trésor du bord. Abel retourne ensuite en Angleterre où il loge dans l’auberge tenue par les trois filles déchues du fuyard. Alors que la mémoire lui revient peu à peu, il découvre quelque chose de profondément troublant sur lui-même, et la véritable nature des personnes qui l’ont aidé...

Avec Le Port des marins perdus, Teresa Radice et Stefano Turconi signent un récit intense dans l’esprit des grands romans d’aventure de Stevenson. Un roman graphique au dessin délicat et à la puissance littéraire, qui creuse dans l’âme des protagonistes et des lecteurs. Pour toutes ces qualités, cet album a reçu le prix du meilleur roman graphique au festival de Lucca 2015.

Ma cote d'amour: ***** J'aime

La gigantesque barbe du Mal

La gigantesque barbe du Mal, par Stephen Collins, éditions Cambourakis, 248 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:
Sur l’île d’ICI, l’ordre est le maître mot : des visages aux haies soigneusement taillées, jamais rien ne dépasse. Jusqu’au jour où Dave, modeste employé de bureau, grand amateur des Bangles et passionné de dessin, se retrouve malgré lui affublé d’une incontrôlable barbe qui ne cesse de grandir, grandir jusqu’à passer la porte de son appartement, entraver la circulation, causer mille et un incidents... et précipiter l’île et ses impeccables habitants dans une fuite en avant, tout droit vers le désordre.
Une fable mélancolique, burlesque et poétique, dans la droite lignée d’un Roald Dahl.

À propos de La Gigantesque Barbe du mal

« Un livre génial. Formidablement original. Surréaliste, mais totalement crédible à la fois. »
Raymond Briggs
« Mi-satire mi-parabole, mi-comptine mi-film catastrophe, La Gigantesque Barbe du mal est une lecture jubilatoire. »
The Times
« Cette bande dessinée m’évoque rien moins qu’un roman de Roald Dahl. »
New Statesman

Stephen Collins

Stephen Collins est né en 1980 et a grandi dans la banlieue sud de Londres. C’est en 2003 qu’il s’est lancé dans l’illustration sans formation préalable, en publiant des dessins dans le Times. Depuis, son travail paraît dans plusieurs publications à travers le monde et il dispose, entre autres, d’une rubrique hebdomadaire dans le Guardian. Son travail a été récompensé à de nombreuses reprises, notamment celui par le Prix de la nouvelle graphique décerné par Jonathan Cape et The Observer (2010) ainsi que le Prix du 9e art créé par Graphic Scotland pour La Barbe, qui récompense chaque année le meilleur ouvrage de littérature graphique en langue anglaise (2013).

Ma cote d'amour: ***** Enthousiaste

samedi 28 janvier 2017

La neige de Saint Pierre

La neige de Saint Pierre, par Leo Perutz, éditions Zulma,  240 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

En 1932, Georg Friedrich Amberg, jeune médecin engagé par le baron von Malchin, quitte Berlin pour le lointain village de Morwede. Afin de soigner les paysans ? Pas si évident, car dans le secret de son laboratoire le baron vient de découvrir la neige de saint Pierre, un champignon parasite du blé capable d’agir sur les esprits comme une drogue. Et dont il compte bien se servir pour restaurer la ferveur religieuse… et le Saint Empire romain germanique. Mais la drogue, expérimentée sur les paysans de Morwede et l’entourage du baron, les fera brandir le drapeau d’une tout autre religion…
Interdit par les nazis dès sa parution en 1933, la Neige de saint Pierre est, par-delà l’enquête aux allures de rêve hallucinatoire, le roman de la manipulation et du pouvoir.
Ma cote d'amour: ***** J'aime

jeudi 26 janvier 2017

Papa, tu es fou

Papa, tu es fou, par William Saroyan, éditions Zulma, 144 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

« Je me suis levé de table et je me suis mis à danser la gigue : Papa a éclaté de rire, et j’aime l’entendre rire comme ça – comme un type qui écrit, qui a faim et qui est complètement fou. » Voici l’histoire d’un enfant de dix ans et de son père dans les années cinquante à Malibu – deux écrivains, l’un en herbe, l’autre qui, pour faire bouillir la marmite, hésite entre écrire un livre de recettes et une pièce de théâtre. Le père et le fils font la cuisine avec trois fois rien – l’inénarrable Riz de l’Écrivain –, courent sur la plage, se racontent des histoires et rêvent au son du phono, l’un d’être le premier à marcher sur la Lune, l’autre de ne vivre que pour écrire. L’air de rien, leur histoire pleine d’histoires est d’abord celle d’une transmission, où un père, le fameux Papa, trouve toujours la plus belle réponse à tout et l’offre à son fils, sur le sens de la vie, la joie d’être au monde et, plus que tout, la passion de l’écriture.

Ma cote d'amour: ***** J'aime

Ecole des monstres

Ecole des monstres, par Marc Agapit, Baleine, 224 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Marthe, une vieille femme seule et avare, voit débarquer ses soeurs, depuis longtemps perdues de vue, haïes... mais riches. Et voilà que les enfants des environs disparaissent... L'ambiance oppressante de la maison et la description du désastre par une folle transforment ce récit en un véritable journal de haine.

Ma cote d'amour: ***** J'aime

vendredi 20 janvier 2017

La vengeance des mères

La vengeance des mères, par Jim Fergus, Cherche Midi, 464 pages

Ce qu'en dit l'éditeur:

Rentrée littéraire - Enfin la suite de Mille femmes blanches !
1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Avec cette aventure passionnante d’un petit groupe de femmes prises au milieu des guerres indiennes, Jim Fergus nous donne enfin la suite de Mille femmes blanches. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque, véritable chant d’amour à la culture indienne et à la féminité, procure un incommensurable plaisir de lecture.

Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste