vendredi 30 octobre 2015

Le mystère de la tête d'or. Tome 1: Le trésor de l'Isle

Le mystère de la tête d'or, par Catherine Cuenca, Gulf Stream éditeur
Tome 1: Le trésor de l'Isle

Ce qu'en dit l'éditeur:

Un trésor dans les ruines du sinistres château de l'Isle ?

Si Jeannot et son cousin Riri mettaient la main dessus, ils pourraient acheter sans limite les délicieuses pâtisseries du père Lambert et s’offrir une vie à l’abri du besoin. Seul problème, mais de taille : le comte de l’Isle, guillotiné pendant la Révolution, hanterait encore les murs de son ancienne demeure.
Aidés par Céleste, une jeune fille rencontrée par hasard dans les marais, et guidés par les indications d’un énigmatique poème, Jeannot et Riri se décident à braver tous les dangers. Mais le trio ignore que la mort frappe tous ceux qui s’intéressent de trop près au fameux trésor.

Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

mercredi 28 octobre 2015

Pinocchio

Pinocchio, par Carlo Collodi, illustré par Nathalie Novi, Rue du Monde

Ce qu'en dit la 4ème de couverture:

Né d'un morceau de bois entre les mains du vieux Gepetto, Pinocchio n'est qu'une marionnette qui, bien vite, galope sur mes chemins de la liberté. D'aventures en découvertes, il affronte des brigands, visite le pays des Jouets, s'émerveille devant la Fée bleue. Il est même transformé en âne avant d'être avalé par une baleine... pour devenir un véritable enfant.

Ma cote d'amour: ***** Bibliothèque idéale

vendredi 23 octobre 2015

Là où tombent les anges

Là où tombent les anges, par Charlotte Bousquet, Gulf Stream éditeur, collection Electrogène

Ce qu'en dit l'éditeur:

Trajectoires de femmes pendant la guerre de 14-18. Solange se réfugie à Paris afin d'échapper à la violence de son père. Moins entreprenante que son amie Lili, elle ne cherche pas à monter sur scène mais se réfugie dans un atelier de couture où elle rencontre Clémence.

Le hasard l'amène à fréquenter Robert, un banquier, qu'elle va accepter d'épouser, se privant ainsi de sa liberté. Son rôle se limite à escorter son époux lors de ses sorties et de veiller sur sa vieille tante aigrie éprise de musique.


Mais la guerre éclate et envoie tous les hommes sur le front, redistribuant les cartes et les rôles, elle chamboule les vies et remodèle une société nouvelle. Solange, en l'absence de Robert, reprend goût à l'existence et devient par ses écrits un porte parole de la voix des femmes...

Magnifiques portraits de femmes entrecroisés d'articles sur l'époque et de lettres des protagonistes. Le choix de suivre trois femmes offre un livre rare et vrai sur leurs vécus, leurs espoirs et leurs luttes.

Charlotte Bousquet nous plonge dans des milieux très différents, de la simple ouvrière à l'aristocrate en passant par la petite bourgeoise, comme pour mieux montrer que leur combat traverse les strates de la société.

Cela lui permet aussi de faire foisonner à l'intérieur de ce roman un nombre important de références littéraires mais aussi musicales. On s'amuse à redécouvrir avec les personnages les ouvrages qui évoquent souvent le voyage, la fuite et l'ailleurs.

Ils représentent en quelque sorte le seul échappatoire de leur vie misérable ou rachitique. Mais c'est bien la vie quotidienne qui est ainsi mise en avant par contraste. On aime, on tremble, on s'inquiète avec les héroïnes.

En plus des trois personnages principaux, une multitude de figures sont esquissées de la putain  pour les troupes du front, à la bonne de famille en passant par les artistes... L'auteur dresse un panorama complet de ce que pouvait être une femme en 14-18. 

Ma cote d'amour: ***** Très enthousiaste


mercredi 21 octobre 2015

La porte de la salle de bain

La porte de la salle de bain, par Sandrine Beau, éditions Talents Hauts

Ce qu'en dit l'éditeur:

Mia a les seins qui commencent à pousser et elle souhaite maintenant pouvoir se laver sans être susceptible d'être vue et regardée.

Mais à sa pudeur sa mère lui oppose le danger d'une porte qui se bloque et lui interdit de s'enfermer dans la salle de bain.

Le malaise de la jeune fille s'amplifie au fur et à mesure que le temps passe. C'est alors que Lloyd, le compagnon de sa mère, sans travail et toujours à la maison, prend l'habitude de rentrer alors que Mia est en train de se doucher...

A l'aide de chapitres courts et de situations simples, l'auteur construit un roman qui évoque avec justesse et précision la peur des enfants qui voient leur corps se transformer et doivent affronter le regard des adultes.

Mia est confrontée à l'indicible, comment parler avec sa mère qu'elle sent fragile, d'une situation qui la rend mal à l'aise ?

Un roman qui révèle l'importance de respecter la pudeur et la retenue des jeunes enfants. De les laisser rapidement se laver tout seul et de leur accorder le droit au respect de leur corps.

Un livre fort, qui monte crescendo et qui met en scène une situation qui dérape... Que le beau-père soit ou non un voyeur peu importe, c'est la prise en compte du ressenti de l'enfant qui importe.

Ma cote d'amour: ***** J'aime bien

mardi 20 octobre 2015

La belle rouge

La belle rouge, par Anne Loyer, Editions Alice Jeunesse

Ce qu'en dit l'éditeur:

Marje est camionneuse depuis 25 ans. Avec son beau camion rouge, elle sillonne les routes de France et d'ailleurs. Rien ni personne ne pourra mettre fin à sa passion de rouler. Entre son camion et elle, c'est une grande histoire d'amour. Kader va avoir 16 ans. Il n'a jamais connu son père et a été abandonné par sa mère lorsqu'il avait 7 ans. Après plusieurs familles d'accueil et des ennuis avec la justice, il vit dans un centre d'éducation renforcée pour mineur. C'est un rebelle, une vraie tête brûlée qui n'a qu'une envie : se faire oublier. Malheureusement ça ne fonctionne pas. Après avoir reçu une lettre de sa maman, Kader décide de fuguer. Il se retrouve sur une aire d'autoroute et monte dans un camion laissé ouvert. C'est celui de Marje. D'abord très contrariée par cet intrus qui chamboule son quotidien bien huilé, elle le prend finalement en pitié et accepte de le garder pour un bout de route. Ce voyage en huis-clos va les amener à se confier : Marje sur son fils qui a fugué et qu'elle n'a plus revu et Kader sur sa mère qu'il veut rejoindre à Alger. Au final, Marje laissera Kader à Marseille avec un billet pour qu'il aille retrouver sa mère avant de donner des nouvelles aux éducateurs qui le cherchent.

Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

dimanche 18 octobre 2015

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, par Harper Lee, Le livre de poche

Ce qu'en dit l'éditeur:

Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court storyaméricaine et du roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.

 Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

lundi 12 octobre 2015

La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao

La brève et merveilleuse vie d'Oscar Wao par Junot Diaz, 10/18

Ce qu'en dit l'éditeur Plon:

Oscar est énorme. Au fond de la classe, isolé et définitivement hors du coup, il rêve de filles et d'aventures et ne récolte que des déceptions. La seule chose qu'il sait faire, c'est écrire et lire des histoires fantastiques. Exilé dans sa banlieue du New Jersey, il rêve de devenir le Tolkien dominicain. Mais le drame, chez Oscar, est un trait de famille. 

Sa brève et merveilleuse vie est frappée au fer rouge d'une malédiction ancestrale: le fukú. Partie de Saint-Domingue, cette tragédie se transmet de génération en génération, comme une mauvaise graine. La saga familiale nous mène ainsi de Belicia, la mère, fuyant son île dominicaine, à ses enfants, Lola, la fugueuse, et son frère Oscar, dont les pas reviennent inexorablement aux origines. Honte à la réputation virile et macho des hommes dominicains, Oscar porte là-bas sa virginité tardive comme un fardeau. Ce n'est pourtant pas sa honte qui le tuera. 

Nourrie des destins de ses aïeux brisés par la torture, la prison, l'exil et les amours impossibles, l'histoire d'Oscar s'écrit, fulgurante et désastreuse. Et rejoint la grande Histoire, celle de la dictature de Trujillo, de la diaspora dominicaine aux États-Unis, des promesses avortées du rêve américain. 

Ma cote d'amour: *****Non!

dimanche 11 octobre 2015

Le général de l'armée morte

Le général de l'armée morte par Ismaïl Kadaré, Le livre de poche

« ...Et puis, ces derniers temps, il m'arrive quelque chose d'étrange. Dès que je vois quelqu'un, machinalement je me mets à lui enlever ses cheveux, puis ses joues, ses yeux, comme quelque chose d'inutile, comme quelque chose qui m'empêche même de pénétrer son essence, et j'imagine sa tête rien que comme un crâne et des dents (seuls détails stables). Vous me comprenez ? J'ai l'impression de m'être introduit dans le royaume du calcium. »

Vingt ans après la guerre, le général est arrivé en Albanie, imbu de sa grandiose mission: rapatrier les corps de ses compatriotes italiens, tombés au champ d'honneur.
Accompagné d'un prêtre, d'un expert et de quelques ouvriers albanais, il erre à travers les montagnes, ses listes de morts à la main. Il pleut, il vente, la population le suit d'un regard hostile, les ossements lui chuchotent tout autre chose que ce qu'il attendait.. Son assurance ébranlée, il est presque tenté de réfléchir...

Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

jeudi 8 octobre 2015

L'étourdissement

L'étourdissement par Joël Egloff, Folio

Ce qu'en dit l'éditeur Buchet Chastel:

Un abattoir près d’une zone et d’un aéroport. C’est là qu’il habite avec sa grand-mère, dans une maison délabrée. Comme tout le monde, ici, il a la chance de travailler. Avec son ami Bortch, il se rend tous les jours à l’abattoir. Saigner le cochon n’est vraiment pas sa vocation. Mais il est bien obligé de tuer pour vivre. Il faut reconnaître que tout ça a aussi des bons côtés. S’il s’y prend bien, en douce, il peut voler des morceaux de viande premier choix pour sa grand-mère. Et puis, c’est à l’abattoir qu’il est tombé amoureux. C’est là qu’il a rencontré l’institutrice qui venait avec ses élèves chaque semaine. Il n’a pas su lui parler, elle n’a jamais su, mais il s’en souvient. C’était du bon temps. Et même s’il n’est déjà plus le même, aujourd’hui, il a encore des rêves. Il en parle avec son ami Bortch. Par exemple, il aimerait partir. Il aimerait voir comment c’est, ailleurs. Mais comment s’y prendre ? Comment sortir d’ici ? Et, finalement, est-on si certain qu’il y ait un ailleurs ?
Un humour irrésistible, qu’illumine une réelle poésie, fait le charme de ce roman circulaire – il n’y a pas de fin, il n’y a pas d’issue. Le lecteur retrouvera l’univers décalé de Joël Egloff. Mais l’écriture reste délicate, et l’on se prend à rire de notre destin.
Prix du Livre Inter 2005.

Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

mercredi 7 octobre 2015

Plus de morts que de vivants

Plus de morts que de vivants par Guillaume Guéraud, éditions du Rouergue

Ce qu'en disent les librairies sorcières:

Dernier vendredi avant les vacances de février…

Les élèves et l'équipe pédagogique du collège Rosa Parks de Marseille s'apprêtent à passer une journée que personne n'oubliera.

Dès le début des cours, et sans aucun signe annonciateur, un virus foudroyant commence son travail implacable.
Des cheveux tombent. Du sang coule. Des os se brisent. Des gens meurent. Les élèves et les enseignants. Les adultes et les gamins. Le virus ne fait aucune distinction, n'aura aucun scrupule.

Ils tombent. Un à un. Mais pas tous. Pas tout de suite.

"[...] la peur au sens propre, dans tout ce qu'elle a d'effroyable, il ne la connaissait pas encore, la véritable peur, pas la crainte ridicule qui retenait un garçon de sortir avec une fille, mais la peur qui hérissent les chairs et qui broie les os, il la découvrirait plus tard et il se rendrait alors compte que celle-là ne valait rien, mais tout ça il l'ignorait encore, alors il ne dit rien, juste parce qu'il était trop timide ou trop con."

Guillaume Guéraud a un don. Il écrit des romans terrifiants, et il les écrit merveilleusement bien. Avec violence, avec poésie, sans détour et sans langue de bois. Il aligne les mots à la mitraillette tout en nous ménageant des îlots d'humanité. Mais que l'on ne s'y trompe pas. Il n'y a pas de garantie de "bonne" fin dans ses romans. Tout peut arriver. Absolument tout...

Ultra gore et flippant de réalisme, ce roman est tout à la fois brutal et jouissif et nous offre en prime une belle réflexion autour du traitement médiatique de l'actualité. On ajouterait bien: ÇA DÉCHIRE GRAVE !!! Mais on ne voudrait pas spoiler le bouquin...!

Soizic et Vanessa, librairie Page d'Encre à Amiens. 

Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

mardi 6 octobre 2015

Le piano dans le jardin

Le piano dans le jardin par Marc Baron, éditions bulles de savon

BRÈVE PRÉSENTATION PAR L'ÉDITEUR

C'est la fête de la musique. Titepuce et son père, Jean-Sébastien, professeur de piano, décident d'organiser, pour les voisins, un concert dans le jardin. Heureusement qu'Agathe, la mère de Titepuce, n'est pas là, car elle ne serait pas d'accord. Mais sortir un piano à queue, c'est une expédition !
Ma cote d'amour: *****J'aime bien

vendredi 2 octobre 2015

Mon cher petit coeur

Mon cher petit cœur par Agnès de Lestrade, éditions bulles de savon

Ce qu'en dit l'éditeur:

C’est l’histoire d’une petite fille dont le cœur va être transplanté. Elle se pose bien sûr beaucoup de questions : qui va me donner son cœur ? Vais-je m’y attacher comme au premier ? Est-ce que ce nouveau cœur aimera aussi Léopold ?
Un roman attachant pour les enfants qui commencent à lire tout seuls.
Ma cote d'amour: *****Très enthousiaste

Une brève histoire du tracteur en Ukraine

Une brève histoire du tracteur en Ukraine par Marina Lewycka, J'ai lu

Ce qu'en dit le Point:

Voilà un premier roman comme on les aime, inattendu, désopilant, complètement loufoque, signé de la main d'une très sérieuse auteure qui jusqu'ici n'avait publié que des essais non moins sérieux sur les personnes âgées... Il faut croire qu'à plus de 60 ans, Marina Lewycka est restée bien jeune dans l'âme, et que ses histoires de seniors commençaient un peu à l'ennuyer, car ce petit livre plein d'humour et de fraîcheur est d'une modernité étonnante. Et la comédie lui va très bien, à cette drôle de dame, puisque sa Brève histoire du tracteur en Ukraine, qui comme son nom ne l'indique pas n'est pas un manuel agricole version pays de l'Est, mais l'histoire de deux sœurs sans pitié parties en guerre contre une belle-mère un peu trop jeune et un peu trop ukrainienne pour être honnête (le père ayant 85 ans), s'est vendu en Angleterre à plus d'un million et demi d'exemplaires.
Ma cote d'amour: *****J'aime bien